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22 января 2025
Blood doping — physiological background, substances and techniques used, current and future detection methods
- Dragcevic, D, Jaksic, O.
Аннотация
SummaryObjectivesThe athlete's desire to achieve victory is why some of them decide to use doping. Blood doping, the common type of doping in endurance sports, increases hemoglobin, oxygen tissue delivery, and improves maximal aerobic capacity. The usual illegal ways for hemoglobin elevation are abuse of substances (recombinant human erythropoietin, hypoxia inducible factors) and/or methods (autologous blood transfusions) in concordance with exact protocols to avoid adverse finding either with approved direct methods or with indirect methods.NewsSince direct methods are not sensitive enough to autologous blood transfusion, novel molecular substances, or to detect variants of recombinant human erythropoietin in different application protocols, indirect anti-doping methods marking the changes in the human body related to doping abuse, are being developed. The successful example of indirect method is the Athlete biological passport, with its hematological module consisting of twelve parameters and two scores that enable longitudinal monitoring of each athlete. Personal reference values at each sampling time are calculated in concordance with the Bayes network. Changes in blood parameters related to doping are marked as adverse analytical finding with 99% certainty, but new application regimens and various athletes’ explanations for adverse analytical finding represent a novel challenge.Prospects and projectsPossibility of doping detection with Athlete biological passport has triggered athletes and their teams to use various explanations for the adverse analytical findings, which is why numerous studies are being conducted to explain influence of various conditions on the hematological biomarkers. Simultaneously, authorities are developing novel direct (e.g., additional substances, metabolites) and indirect (e.g., immature reticulocyte fraction, transcriptomics, etc.) methods to detect anti-doping rules violation.ConclusionThe substances/methods used by athletes to improve maximal aerobic capacity are being developed more rapidly than anti-doping authorities can implement adequate direct detection methods, which is why constant novel studies are needed.RésuméObjectifsLe désir des athlètes de gagner est la raison pour laquelle certains d’entre eux décident d’avoir recours au dopage. Le dopage sanguin, type de dopage le plus répandu dans les sports d’endurance, augmente l’hémoglobine circulante et par voie de conséquence l’apport d’oxygène aux tissus, ce qui améliore l’aptitude aérobie maximale. Les possibilités illégales d’élévation de l’hémoglobine sont l’abus de substances (dont l’érythropoïétine humaine recombinante, les facteurs inductibles par l’hypoxie, etc.) et/ou de méthodes interdites (dont la transfusion sanguine autologue). Ces substances et méthodes sont utilisées en concordance avec des protocoles précis afin d’éviter les résultats analytiques anormaux (RAA), grâce soit à des méthodes d’analyse directes, soit avec des méthodes indirectes.Nouvelles donnéesLes méthodes analytiques directes ne sont pas suffisamment sensibles pour détecter les transfusions sanguines autologues, les nouvelles molécules ou les variants de l’érythropoïétine humaine recombinante dans différents protocoles de dopage. C’est pourquoi des méthodes de détection indirectes qui s’attachent à étudier les effets sur l’organisme de l’usage des molécules et/ou de méthodes de dopage sont maintenant en cours de développement. Le Passeport biologique de l’athlète est un exemple de telles méthodes indirectes, avec son module hématologique composé de douze paramètres et de deux scores qui permettent un suivi longitudinal de chaque athlète. Les valeurs de référence personnelles pour chaque athlète sont calculées grâce à une analyse probabiliste bayésienne. Les modifications des paramètres sanguins faisant suspecter un cas de dopage sont marquées comme des RAA avec un niveau de certitude de 99 %, mais les nouveaux protocoles d’usage des substances et méthodes dopantes ainsi que les diverses explications des athlètes représentent un nouveau défi pour confirmer le cas dopage.Perspectives et projetsLa possibilité de détection du dopage avec le Passeport biologique de l’athlète a poussé les athlètes, ainsi que leurs équipes, à utiliser différents arguments pour expliquer les RAA. C’est pourquoi de nombreuses recherches scientifiques sont actuellement menées pour expliquer l’influence de divers facteurs sur les biomarqueurs hématologiques. Simultanément, les autorités en charge de la lutte contre le dopage développent de nouvelles méthodes directes (par exemple, recherche de substances associées, de métabolites, etc.) et indirectes (par exemple, la fraction de réticulocytes immatures, analyses de transcriptomique, etc.) pour détecter la violation des règles antidopage.ConclusionLes substances/méthodes utilisées par les athlètes pour améliorer leur capacité aérobie maximale se développent souvent plus rapidement que les capacités qu’ont les autorités antidopage à mettre en œuvre des méthodes de détection directe efficaces, c’est pourquoi des recherches scientifiques constantes sont nécessaires.
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Информация
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АвторDragcevic, D, Jaksic, O.
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Место публикацииScience & Sports
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ЯзыкАнглийский
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Тип документаСтатья в журнале
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Номер тома38
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Номер выпуска5
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Номер страниц498-509